... l'album trouve sa résonance dans le jeu colossal du saxophoniste Ralf Altrieth...
Le Temps, Arnaud Robert, 2001, pour l'album "The liberated cello duo" avec Muneer B. Fennell
Ralf Altrieth possède au ténor un son en queue de comète qui emmène avec soi, il sait se taire et prendre la parole, malaxer le
temps, changer de son, et les deux autres participent au malaxage.
Chacun à sa place semble être à l'origine des choses — triangle équilatéral. Altrieth est un acteur de composition, Mike Surguy à sa batterie est un auteur / metteur en scène.
Nicolas Talbot est-il le régisseur ? il scande, donne des fondations,
enracine la musique. Un beau trio, qui s'est bien trouvé....
Improjazz, Phillipe Renaud, 2010
Les morceaux d’Altrieth joués par Bottlang me font un effet comparable à certains atypiques du clavier, le Charles Mingus de Myself When I’m Real ou notre chère Tsegué-Maryam Guèbrou. On pourra dire plus prosaïquement cette musique « néo-classique », qui fait remonter sa source à Bach et s’abreuve aussi à la scansion du blues. Mais plus les années passent et plus l’écart, de temps comme de style, nous paraît dérisoire entre Maurice Ravel et Bill Evans…
Télérama, François Gorin, 2021 pour l'album "Biographies"
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